Enfin un peu de fraîcheur... [PV deux premiers]

Zéphyr déglutit encore une gorgée d'eau bien fraîche et releva la tête, les oreilles aux aguets. Des gouttes d'eau dégoulinaient de sa barbe tandis qu'il scrutait les environs. Il n'aimait guère devoir boire seul, mais aujourd'hui il n'avait pas le choix... Partit dans une de ses virées en solitaire, il avait été surpris par la chaleur et s'était tout naturellement dirigé vers le lac d'un pas tranquille. C'est alors qu'il s'était dit que si lui avait soif, les prédateurs aussi.

Donc notre vieux cheval avait bu rapidement jusqu'à étancher sa soif convenablement, et était maintenant en quête de tout bruit suspect. Rassuré par ce qu'il entendait, ou plutôt n'entendait pas, il se relâcha légèrement et chassa grâce à sa queue le nombre incalculable de mouche qui profitait de l'humidité du lieu et de la chaleur pour venir squatter sa robe baie toute propre.

C'est alors qu'il perçut un bruit anodin. Ce fut justement ce qui l'alerta. Qui pouvait donc bien faire un bruit anodin, si ce n'était quelqu'un qui voulait passer inaperçu ? Mais peut-être se faisait-il des idées, ce ne devait être qu'un vulgaire oiseau... Pas rassuré pour autant, Zéphyr faisait pivoter ses oreilles dans tous les sens, naseaux dilatés, prêt à décamper.

[ Mwa Mwa ^^ ]

Mais un autre bruit se fit entendre a l'opposé du bruit entendu par l'étalon.
Et oui, la jument pie arrivait en trottinnant.
Par cette chaleures s'était un peu "débile" mais bon, vous connaisser la jument nan ?
Enfin elle s'arreta en aperçevant l'étalon.
Elle ronflotta doucement pusi continua tranquillement au pas.
Elle se dirigea vers l'étendue d'eau et y plongea le bout du nez.
Elle bu quelques gorgées puis redressa son encolure..

[Hj : *Prise d'un doute soudain * Dis-moi, Zéphyr connaît Ari nan ? *Prise aussi d'une flemme affreuse de vérifier dans tout le bordel de nouveaux messages * Faut que je fasses son journal mdr.

J'attends un pitit deuxième avant de répondre ! ]

[ Oui Oui, Zephyr Connaît Ari' !]

[ Je peux ? =) ]

Il faisait chaud, le soleil tapait fort. La robe de jais de l’imposant étalon n’arrangeait rien, et l’ombre des arbres ne lui suffisait plus.
Il s’avança à découvert d’un pas lourd, en dehors de la forêt, afin d’atteindre le lac au cœur de la clairière.
Le point d’eau attirait de nombreuses bêtes, et la présence des deux chevaux sur les autres rives ne le surprenait guère. A vrai dire, il ne leur accorda pas même un regard.
Sa gorge étant sèche, il s’empressa de plonger ses naseaux dans le délicieux liquide. Il étancha longuement sa soif, les oreilles mobiles et le regard alerte.
L’équidé était en effet vulnérable dans cette position.

Après quoi, Cosmos entreprit de se baigner dans le but de se rafraîchir.
Il rentra donc doucement dans le lac, provoquant néanmoins d’importants remous et éclaboussures. Lorsqu’il sentit l’eau engloutir son corps bouillonnant, il ronfla de plaisir.
Il maintenait soigneusement sa tête hors de l’eau, tendit que son visage inexpressif ne laissait transparaitre aucune de ses émotions.

[Hj : Nan ! xD Bien sur que si. ]

Zéphyr tourna brusquement les oreilles en entendant un bruit de pas arriver près de lui, mais il savait que ce n'était qu'un cheval. Ou une jument, au sentir de son odeur. Eh oui, c'était la saison des chaleurs ! Qui c'était, cela attendrait.

Quelques secondes plus tard, un autre bruit de pas se fit entendre, cette fois venant de la rive opposée, là où il avait entendu le bruit. Rassuré, l'étalon ronfla, et baissa la tête près de l'eau où il but un peu, avant de souffler sur l'herbe pas loin. Il releva ensuite la tête, et étudia la jument qui venait d'arriver. Le fumet qu'elle dégageait ne le dérangeait pas, il se considérait comme trop vieux pour y faire attention, et de toute façon il s'en fichait un peu.

Mais... C'était Arizona ! Le vieux cheval tourna son encolure vers elle et avança les oreilles, en signe de bienvenue.

- Bonjour Arizona ! Je suis désolé de ne pas vous avoir saluée avant, j'étais quelque peu... stressé.

Il s'ébroua vigoureusement, pour chasser les mouches qui venaient, et aussi pour se redonner un peu de punch, par cette chaleur. Il tourna ensuite la tête vers l'étalon noir sur la rive d'en face, intrigué. Il se baignait. C'était une bonne idée, mais le bai ne se sentait pas d'humeur à faire trempette. Il s'adressa à Arizona, désignant l'inconnu :

- Vous le connaissez ?

La jument regarda Zephyr et secoua son encolure et dressa les oreilles :
" Salut .."
Elle ne finit pas sa phrase et se retourna pour regarda l'étalon qui venait d'arriver.
A en croire son attitude il ne semblais pas vouloir vraiment de compagnie ^^.
Elle ronflotta doucement et l'observa fixement des yeux.
Elle se retourna ensuite a la phrase de Zephyr sans pour autant quitter l'étalon des yeux :
" Non, je ne l'ai jamais vu..."

[ C'est bien ça, Hein ? Ari' n'a jamais vu Cosmos? ]

[ Je ne crois pas non ^^ ]

Il y a des choses qui s’approprient au fil du temps, et d’autres qui au contraire, nous filent entre les doigts.
Le savoir se partage, la sagesse s’acquière, le respect s’apprend et l’Amour se vit. C’est aussi cela, qui donne cet arrière gout épicé à notre existence. Si l’on possédait tout, à quoi bon vivre ? Pourquoi s’accrocher, si le moindre de nos sentiments n’avait plus aucun secret pour nous ? Pour quelle raison continuer d’exister, si l’imprévisible n’avait plus lieu d’être ?
Il ne fallait pas chercher à tout avoir, car finalement, notre richesse était également ce que l’on n’avait jamais eu : un gisement d’objectif, d’envies, de désirs étaient autant d’énergies qui nous permettaient d’avancer.
Un carburant précieux, auquel il ne fallait jamais être à cour.

Seulement, notre horizon peut parfois s’assombrir, et petit à petit, la vie perd ses couleurs. On tombe en panne…
Il y avait bien des objectifs, des envies, des désirs, mais ce ci se sont brisées.
Comment retrouver goût ?...
Eh bien, le mieux est de chercher une station essence, afin de faire le plein. Elle peut avoir une multitude de forme : une terre, un arbre, un individu…
Mais c’est à nous de deviner quel costume a put endosser le miraculeux remède.

A nous seul…

Les capacités olfactives de Cosmos n’étaient pas en éveil, ce qui expliquait peut-être pourquoi les chaleurs de la jument présente ne modifiaient nullement son comportement.
A vrai dire, il était malade. La maladie n’était pas contagieuse, le temps lui-même ne pouvait en arriver à bout, et elle s’avérait être aussi dévastatrice que redoutable.
L’équidé ébène uniquement possédait les armes nécessaires pour se soigner, mais fallait-il encore qu’il veuille s’en servir.

Si las, si seul…

L’imposant équidé nageait, pensif, d’un bout à l’autre du lac sans se soucier des inconnus sur la berge.

[Hj : Ceci est un post très constructif xD]

Zéphyr secoua la tête et détourna son attention de l'étalon noir. Il n'en saurait pas plus, puisque celui-ci ne semblait pas décidé à venir faire la discute. Bien. Alors autant s'occuper autrement. En broutant, par exemple. Il aimait cet atmosphère calme, tranquille quoiqu'un peu trop bourdonnante à son goût. Les mouches l'énervaient et il aurait aimé que ces sales bestioles aillent embêter quelqu'un d'autre que lui, vénérable cheval et qui méritait un peu de tranquilité.

Enfin, exaspéré par ces intrus, il s'avança dans l'eau pour les chasser, et calmer les piqures des quelques moustiques qui squattaient. L'eau fraiche, en prime, le rafraichit agréablement, et c'est sans crainte que l'étalon s'avança encore plus loin dans l'eau, jusqu'à n'avoir plus pied. Il n'était pas mauvais nageur, et la sensation de liberté était grisante. Un instant il regretta de ne pouvoir respirer sous l'eau, et se demanda si la vie des poissons était bien. Dans une autre vie, peut-être.

C'est alors qu'il arriva au niveau du cheval noir, tout à fait par hasard.

- Bonjour !

La jument quand à elle resta sur la terre ferme.
Elle regarda un moment les deux étalons a tour de rôle puis arrca une touffe d'herbe.
Elle la machouilla joyeusement puis redressa son encolure quand Zephyr salua l'autre étalon "distant"
Elle ronflotta doucement et regarda leur réaction puis attrapa une nouvelle touffes d'herbes..

[ Désolée, j'avais complétement zappé ce sujet :/ ]

La sueur de l’Etalon Noir se dilua dans l’eau froide du lac, et désormais, si sa robe était luisante, seul le liquide rafraichissant du point d’eau en était la cause.
Légèrement enivré par le brusque contraste de température, ses naseaux se dilataient pour souffler un air chaud, et ses jambes s’agitaient avec d’autant plus de vigueur sous l’eau.
Les rayons du soleil ne pouvant plus l’atteindre, il se sentait invulnérable, et sa semi-léthargie due à la chaleur ne tarda pas à le quitter. Déjà, son œil semblait plus vif, et ses oreilles plus mobiles.
Bien sûr, l’approche du vieil étalon ne lui échappa guère, et il l’accueilli les dents légèrement en avant…

« Fiche moi la paix. » Répondit-il, acide.

A l’évidence, sa mauvaise humeur, elle, ne s’était pas envolée. Mais était-ce réellement sa faute, si la souffrance et la solitude l’avait rendu aussi apathique, aussi dur ?

Cosmos atteignit la terre ferme sans un regard vers la jument pie qui s’y trouvait, puis s’ébroua.

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