Sale Bestioles ! [PV Jeanne]

L'étalon chocolat arriva au petit galop en secouant la tête et en levant du cul pour se débarasser des temps qui l'importuné.
Une fois débarasser de ces sales bestioles, Royal, après un dernier regard autour de lui, plongea le nez dans l'eau fraîche du lac.
Là une truite, effrayé sauta hors de l'eau et frappa le nez de Flyer. L'étalon poussa un ronflement de surprise et d'exaspération.

- Sale bestiole !

Cria séchement l'étalon. Puis celui-ci se mit à brouter furieusement l'herbe humide de la berge...

Non loin de là, planquée dans un buisson touffu, une jeune Indienne ouvrait son sac pour en sortir ses deux lassos fétiches. Comme à son habitude, elle s'était placée par rapport au vent de manière à ce que l'étalon qu'elle pistait ne sente pas son odeur, et, en prévision d'un tournement de vent, s'était recouverte d'une boue qui masquait son odeur. Elle savait d'expérience que l'équidé la repèrerait bientôt, et avait préparé son matériel. Elle attendit ce mopment en carressant du regard le bel étalon. Cela faisait quelques semaines qu'elle attendait ce moment, persuadée de tirer un bon échange du marchand, si elle ne le gardait pas pour son usage personnel.

Finalement, Jeanne décida de se redresser, et fut dans le dos de celui qu'elle pistait. Elle fit siffler son lasso, et le lança en direction de l'encolure de l'étalon chocolat.

L'étalon entendit un bruissement de feuilles... Il redressa la tête, le coeur battant et dilata ses naseaux.
Soudain, un sifflement se fit entendre et un lasso aparu. Royal Flyer, dans un effort deséspéré essaya d'éviter la corde mais celle-ci s'abattit sur son encolure.
Royal Flyer se cabra violemment, poussant des henissements strident qui résonné dans les arbres.
L'étalon tira, tira, traînant peu à peu une jeune indienne qui sortit d'un buisson.
Il tirer tellement que sa croupe toucher presque le sable. Flyer se cabrer furieusement et ses yeux flamboyant lancer des éclairs vers la jeune femme.
La corde commencer à lui lassérer l'encolure et la douleur commença à apparaître. L'étalon chocolat ne cessa pas sa lutte contre cette cordre su détestait. Il continuait de se cabrait et de fouettait l'air de ses sabots, les oreilles rabattu sur son crâne, ses yeux, mi-effrayer, mi-furieux...

Une fois encore, le don de Jeanne au lasso avait été mis à l'oeuvre. Du premier coup ! Elle l'avait eu du premier coup ! La jeune Indienne ne croyait pas à sa chance. C'était le deuxième de la journée ! Elle serra fermement les doigts sur la corde tandis que l'étalon ruait, se cabrait, partait en violents coup de cul. Oh, le regard du cheval était haineux... Jeanne se baissa in-extremis pour éviter un coup de sabot porté dans sa direction, mais ce moment d'inatention fut désastreux. La corde fila entre ses mains, l'étalon chocolat était libre. Jeanne n'eut pas tout de suite le réflexe de lancer un deuxième lasso, paralysée dans l'observation du cheval en colère.

C'était un spectacle merveilleux et dangereux. L'équidé ruait et se cabrait avec force et grâce. Ses crins voletaient dans l'air, et ses yeux chargés de colère le rendaient si bouleversant que l'Indienne ne pouvait en détacher son regard. Elle était debout, immobile, parfaitement exposée au danger, et pourtant, elle ne ressentait aucune peur. L'étalon pouvait fuir, ou, au contraire, l'attaquer...

L'étalon était si tendu que quand la jeune femme lachâ le lasso, celui-ci tomba sur la croupe et d'un une furieuse pression de reims se redressa.
Il secoua la tête pour que le noeud se déserrent, l'endroit où le lasso avait été tiré laissa une marque sans poil sur l'encolure luisante de l'étalon.
Celui-ci se débattait furieusement contre la corde et le noeud coula un peu, déserrent son étreinte mais pendant toujours sur l'encolure de Royal. Soudain, l'étalon s'immobilisa, les yeux fixé sur la jeune femme planté devant lui. Ses yeux flamboyer de colère.
Il baissa la tête, ses petites oreilles toujours plaqué sur son encolure, et de son antérieur gratta furieusement le sol en soufflant furieusement... Il était trempé de sueur, gorger de haine, tous ses souvenirs d'enfance était revenu d'un coup le noyer dans la souffrance, il aurait pu fuir, mais sa colère le dépasser, il s'apprêter à charger...

» Jeanne
» Petite balade sans danger. ... Vraiment ? [PV Jeanne]
» Un grain de sable dans la boue sale...