Shisku Sous La Neige

La neige tombait drue sur les vastes plaines de l'Ouest.
Un calme étrange, lourd et pesant y regnait.
Il n'y avait aucun mouvement, dans cette imensitée blanche balayé par la neige et le vent glacé de l'hiver.
Les animaux avaient fuient cette partie de l'amérique, certain hibernant, d'autres migrant.
Il ne restait que de rares chevaux maigre et peut être même inconscients...
Il restait aussi des hommes, avec leurs épaisses fourrures d'hiver.
Justement, un homme était affaissé contre un arbre chétif et misérable.
Shisku était étendu là depuis maintenant presque deux jours, la neige et le vent jouant avec lui comme s'il était une poupée.
Le japonais semblait aussi fatigué et malade que l'arbre qui lui servait de support, sa respiration était sifflante et son visage d'un blanc laiteu était rongé par une barbe noire négligée.
Pourtant, derrière les apparences qui pouvaient faire croire que Shisku était malade, l'homme méditait, le syeux fermés, emplit d'une immense paix.
Certe, il n'était pas au mieu de sa forme, mais après une journée entière à ne manger que la viande qu'il avait garder, l'homme était entré dans une sorte de transe.
Il ne sentait plus le vent, plus le froid ni l'humiditée, et sur son sourir flottait un sourir heureux.
Soudain, les yeux de l'homme s'ouvrirent, et ils se mirent à scruter la plaine.
Le bruit de la neige qui craque sous le poid d'un animal ou d'un homme était bien auditible parmis le silence qui regnait dans ces terres...

Hypnose marchait peniblement dans la neige.
Cette neige avait la même couleur que sa robe, hélas aussi traitre que cette neige impossible.
Des jours qu'elles n'avaient pas mangé faute de trouver de la nourriture.
Elle était maigre, très maigre, ses yeux étaent rouges et agrandis par la fatigue.
Le froid l'empéchait de dormir, elle n'avait pas l'habitude, elle qui vivait dans les pays chauds !
Peut être allait elle mourrir ????
Elle ne remarqua pas l'homme tête passe elle ne regardait même pas ou elle allait.
Soudain, elle trébucha et s'écroula dans la neige gelée, elle ferma les yeux.
Peut être que son chemin s'arretait ici !

Le bruit de la chutte du cheval fit sursauter Shisku, qui, à cause de la neige et de la robe blanche de la jument, ne l'avait pas aperçut.
L'homme bondit sur ses pied,s ne laissant qu'un bref instant à ses muscles pour se reveiller, puis il entreprit de trovuer l'animal qui s'était affaissé.
Peut être qu'il pourrait l'aider?
Les yeux du guerier étaient habitués à deceler la trace de gibier ou d'ennemis, et il trouva rapidement des traces de sabots.
Le Japonais suivit donc ces traces, et il tomba sur la jument blanche, dont les yeux étaient fermés.
L'homme s'agenouilla auprès d'elle, et il prit sa tête dans ses mains.
Alors, il entreprit de lui caresser les ganaches (le sjoues quoi! ^^) tout en fredonnant un petit air japonais.
Il espérait qu'elle réouvrirait les yeux...

La jument sentit les mains de l'hommes sur ses joues, elle n'essaya même pas de s'enfuir, elle n'en avait même pas la force, ses pattes étaient maintenant engourdis par le froid.
Elle ouvrit les yeux et regarda l'homme qui était à côté d'elle.
Il n'avait l'air méchant, et la chanson qu'il chantait était jolie, son son la détendait, elle souffla doucement, et réussit à se coucher normalement ( put sur le flanc).
Le contact de l'homme n'était pas si désagréable...

Shisku avait arrété un bref instant ses caresses, laissant la jument se coucher comme elle le préférait.
Un mince sourir était apparut sur le visage de l'homme impassible, en voyant l'equidé reagir.
Mais les pensées du Japonais étaient ailleur, vagabondant entre plusieurs horizons.
Le premièrs était son pays natal, le Japon, qu'il aimait plus que tout, mais qu'il ne saurait sans doute jamais rejoindre...
Le second était son fidel compagnon, l'étalon gris qu'il affectionnait plus que tout, et avec qui il avait tout partagé.
Le troisième comme son avenir, incertain. aussi flou qu'une flaque brouillée par la pluie tombant du ciel gris.
Soudain, Shisku sembla revenir à la réalité.
Il fallait penser au présent, ne pas s'attarder sur ce qui n'était sans doute plus, et penser à cette jument qui avait besoin de lui.
L'homme reprit ses caresses qui devinrent rapidement des massages effectuées avec doité et tendresse, et sa douce chanson reprit, l'apaisant autant qu'elle se voulait appaisante pour la jument.

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